Depuis 1982, ce sont les communes qui ont la compétence de nommer les voies publiques.
Ainsi, le ou la maire reçoit propositions de noms de rues, et peut les inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal pour examen. Les citoyen-ne-s peuvent faire des demandes.
À Paris, le nom d’une rue ou d’un espace public est décidé par “arrêté municipal”. Il faut adresser sa demande à la Maire de Paris, et les propositions sont étudiées par la Commission d’examen des projets de dénomination des voies, places et espaces verts. Puis le vote a lieu lors du Conseil de Paris.
Afin de redonner aux femmes illustres la place qu’elles méritent dans l’espace public, nous demandons à Anne Hidalgo :
- Autant de femmes que d’hommes dans les rues de Paris d’ici 2019, soit une multiplication par 5 par rapport au nombre actuel. Cela ne suffit pas de proposer des listes paritaires d’hommes et de femmes. Il y a tant de retard à rattraper, il faut un effort supplémentaire pour promouvoir des femmes. Ce qui est important n’est pas la parité dans les intentions et dans les propositions de noms, mais dans le résultat, c’est-à-dire la cartographie complète de la ville.
- L’attribution d’un nom de femme à une grande place ou un grand bâtiment public de la ville. Parce que la quantité ne fait pas tout, nous demandons à ce qu’une femme donne son nom à un grand bâtiment ou une grande place de Paris. Symboliquement, c’est aussi important que le nombre de rues, ponts et impasses.
- L’attribution systématique d’un nom de femme à tous les nouveaux établissements publics de la ville (universités, hôpitaux, lycées, théâtres, piscines…)